De nombreux patients ayant souffert de parodontite se demandent s’ils peuvent malgré tout bénéficier d’implants dentaires.
La réponse est oui, dans de nombreux cas, mais sous certaines conditions strictes. La parodontite n’est pas une contre-indication absolue, mais elle impose une prise en charge rigoureuse.
La parodontite est une infection chronique qui détruit :
Un implant dentaire, quant à lui, est directement ancré dans l’os.
Si la parodontite n’est pas contrôlée, elle peut aussi toucher les implants et provoquer une péri-implantite, principale cause d’échec tardif.
Oui, à condition que la maladie soit stabilisée.
Avant toute pose d’implant, il est indispensable de :
Un implant ne doit jamais être posé sur un terrain infecté actif.
Chez un patient ayant des antécédents de parodontite :
Dans certains cas, une chirurgie muco-gingivale ou une ROG (Régénération Osseuse Guidée) peut être nécessaire avant ou pendant la pose de l’implant.
Oui, si la parodontite est stabilisée et si le patient respecte :
Les études montrent que les implants peuvent avoir une excellente longévité, même chez des patients anciennement parodontaux.
Les implants sont déconseillés ou reportés en cas de :
Dans ces situations, d’autres solutions prothétiques peuvent être envisagées temporairement.
La parodontite n’interdit pas les implants dentaires, mais elle impose une approche globale et rigoureuse.
Un implant bien planifié, sur un terrain sain et suivi dans le temps, peut être une solution fiable et durable.
Un bilan parodontal complet est indispensable avant tout projet implantaire.